Je continue ma découverte des Balkans en commençant par le Monténégro. Petit pays, dont on entend peu parler le Monténégro s'ouvre de plus en plus au tourisme, notamment sur la côte. Les hôtels et les nouvelles constructions sortent de terre à peu partout de façon totalement désordonnés. Je décide d'aller visiter en premier la ville forteresse de Kotor. Déçu la veille par Dubrovnick et le nombre impressionnant de touristes, Kotor "rattrapera le coup". Un mini-Dubrovnick où il est plaisant de marcher dans les rues sans rencontrer une foule. Au bord de la mer et au creux de la montagne en même temps, ce village vaut vraiment une visite.
Je pars ensuite pour la ville de Cetinje. En ce dimanche,
les voitures étant peu nombreuses je décide de prendre le bus. Ancienne
capitale du royaume du Monténégro, la ville est connue aussi pour ses bâtiments
religieux, le monastère orthodoxe en particulier.
Cette ville de 20 000 habitants est située dans la
vallée des montagnes du Monténégro. D’un point de vue animation, la ville de
Cetinje est comme beaucoup de villes des Balkans. Très calme l’après-midi, les
rues et les cafés sont quasiment vide. Vers 19 heures, les gens sortent pour marcher
ou boire un café sur les terrasses des bars.
Albanie
Mon entrée en Albanie et notamment la première ville,
Shkodër dans laquelle j’arrive est un premier vrai choc dans ce tour du monde.
Beaucoup plus pauvre que ces pays voisins, tout est système D en Albanie. Les
charrettes tirées par les ânes côtoient les mobylettes et vieilles voitures
dans les rues de la ville. Le nombre de Roms vivant dans des bidonvilles fait à
partir de matériaux de récupération aux abords des villes est aussi
impressionnant.
Je voyagerai uniquement en auto-stop en Albanie. Cela
s’avère assez facile, malgré le fait que beaucoup d’Albanais
demandent de l’argent pour le voyage. J’arriverai à toujours trouver
de bonnes âmes pour me prendre gratuitement. Je visiterai la ville de Berat, aussi appelé « la ville
aux milles fenêtres. » Il s’agit d’une des plus anciennes villes d’Albanie.
Dans cette ville qui est une des rares villes touristiques
d’Albanie, la différence est flagrante entre l’ancienne
ville qui est la partie touristique, et la ville récente. Alors que pour la première on est interpellé tous
les mètres nous demandant si on a besoin d’un taxi ou si on recherche une
chambre, dans le reste la ville, les gens m’accoste juste pour discuter ou me
payer un café. Lorsque j’annonçais dans les pays visités précédemment que
j’allais en Albanie, les gens me parlaient uniquement de drogues et me disaient
que le pays n’était pas sûr pour les étrangers. A l’inverse j’y ai trouvé un
accueil chaleureux et des gens avides de découvrir d’autres cultures et surtout
de présenter la leur.
Je finirai mon passage en Albanie en allant dans la ville de
Gramsh où j’ai trouvé un couchsurfeur pouvant m’accueillir pour deux jours.
Ville sans trop d’intérêt, j’y vais surtout pour voir comment y vivent les
gens. Les prix des biens de consommation et de la nourriture paraissent très
faibles, pour un restaurant, 2 à 3 € suffisent. Cependant, le salaire minimum
des Albanais est de 200 € par mois. Un Albanais, 25 ans avec un diplôme de
comptable me dira gagner lui aussi 200 € par mois pour 6 à 7 jours de travail par
semaine.
J’aurai l’occasion d’en voir plus sur le monde rural et sur
l’agriculture. Ici, les ânes sont plus fréquents que les tracteurs. Les animaux
sont surtout des petits ruminants, chèvres et brebis qui sont traitent à la
main et le lait transformé en fromage. Le foin est fait "à l'ancienne", à la main et rassemblé en mottes.
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