lundi 4 mai 2015

Autriche

    L’Autriche est mon deuxième pays européen que je traverse après quelques jours en Allemagne. Je resterais quatre jours dans ce pays que j’ai déjà eu l’occasion de visiter. Arrivé de Salzburg j’en repars de Graz, en passant par des petites villes telles que Vöcklabruck ou Tamsweg où j’ai l’occasion de me faire héberger par des Couchsurfeurs. En Allemagne, l’autoroute m’avait permis de relier les principales villes que j’ai visitées, mais pour cette fois je préfère emprunter les petites routes pour ainsi mieux profiter du paysage montagneux qu’offre l’Autriche.



    Lundi 27 avril. J’arrive facilement à Vöcklabruck et rejoins Bob qui doit m’héberger pour la nuit. C’est un habitué du CouchSurfing, de nombreux groupes ont déjà logé chez lui, jusqu’à 12 personnes en même temps. Deux autres baroudeurs sont déjà chez lui, un Italien et une Ukrainienne vivant tous deux aux USA. Bob me conseille de rester une nuit de plus chez lui : il doit pleuvoir le lendemain. Ayant déjà prévu de passer la nuit prochaine chez Anja, l’idée d’annuler ne me plait et je déciderais donc de partir malgré la météo.


    Le lendemain, après avoir pris un bus pour quitter Vöcklabruck, je me poste devant une station essence et lève le pouce. Pas de bol, c’est à ce moment qu’il se met à pleuvoir, et ça continuera ainsi toute la journée. Ayant décidé de passer par les petites routes, les voitures qui s’arrêtent ne vont rarement qu’après le village suivant. Il me faudra ainsi 8 lifts pour arriver à destination, soit 150 km de parcourus. Rajouté à la pluie, les rafales de vent rendent l’auto-stop particulièrement difficile. La brume cachant les montagnes, cela gâche une partie du spectacle. Je me rends aussi compte que, lors de ma préparation, j’ai sous-estimé le froid qu’il pouvait y avoir en avril dans des pays montagneux comme l’Autriche.




    Le lendemain, la brume et la pluie ayant disparu, la découverte des montagnes environnantes n’en est que plus belle. Pour profiter à fond de cela je décide de rejoindre la ville voisine à pied, distante de 20 km.




    Après une demi-journée de marche et un lift de 50 km avec deux hommes d’affaire, j’arrive à Tamsweg où je rejoins l’appartement de David chez qui je dois passer la nuit. David est un Américain expatrié depuis 7 mois en Autriche. C’est aussi un adepte de l’auto-stop, puisqu’il a déjà traversé une partie de l’Europe grâce à son pouce. Il me fait visiter la ville et nous profitons du beau temps pour aller boire une bière le long de la rivière.





    Pour mon dernier jour en Autriche, la météo est à nouveau exécrable. Par chance mon deuxième chauffeur, Reinhard me propose de venir manger chez lui. Aujourd’hui sculpteur, il a traversé dans les années 70 l’Inde en auto-stop. Il me propose aussi de rester jusqu’à ce que la pluie se calme. Je resterais donc deux heures de plus avec lui et sa famille. Ce sont ces moments les plus importants et les plus touchants. Il y a trois heures on ne se connaissait pas, et pourtant on se retrouve tous à discuter et à jouer avec les enfants comme si j'étais un vieil ami de la famille.

    Une fois la météo calmée, je repars de chez Reinhard en direction de Graz. Mon conducteur me propose de me laisser soit à une aire de repos à 15 km de la ville, soit à la gare. . L’auto-stop marche si bien en Autriche que j’opte pour la station-service. Erreur de débutant, car tout le monde contourne Graz pour aller dans diverses directions mais personne ne s’arrêtent en ville. J’attendrais donc 2h30, plus longue attente jusqu’à maintenant. N’ayant pas prévu de passer par Graz, je serais contraint de passer une nouvelle nuit dans une maison abandonnée.

1 commentaire:

  1. Bonjour le voyageur, merci pour les images et les commentaires.

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